La glycémie
éfinition du sucre
Pour faire simple le sucre appartient à la famille des glucides, il existe non pas un sucre mais des sucres c’est-à-dire des glucides qui se décomposent en 3 composants de base : le glucose, le fructose et le galactose . Avant on parlait soit de sucre rapide (car il est rapidement digéré par l’organisme) soit de sucre lent (digestion lente). Aujourd’hui on parle plutôt de sucre simple ou de sucre complexe :
Les sucres complexes
Ils sont soit disant beaucoup plus lents à être digérés et assimilés par l’organisme, sont formés à partir d’amidon apporté par les légumineuses, pommes de terre et surtout les céréales (blé, avoine, riz, millet, épeautre ainsi que les produits industriels comme le pain et les pâtes qui en sont issus ) et certains fruits comme la banane.
Avec les expériences il a été démontré que la complexité de la molécule d’hydrate de carbone ne conditionnait pas la vitesse avec laquelle le glucose était assimilé par l’organisme. Avec les expérimentations sur le taux de glycémie sanguine, il a été démontré que la variation de ce taux ne se faisait jamais dans le même laps de temps que ce soit un sucre simple ou complexe. Les glucides devraient être classés uniquement en fonction de leur amplitude glycémique. Le concept de sucre lent et sucre rapide est complètement dépassé.
L’expérience ci dessous montre ce qui arrive sur la glycémie après l’absorption des glucides ( qu’ils soient simple ou complexe) , environ 25 minutes après leur ingestion .
Saccharose
Amidon (pâte)
Fructose
1. La glycémie augmente jusqu’à un pic glycémique et selon la nature du glucide le pancréas va alors sécréter de l’insuline qui a pour but de chasser le glucose du sang pour le faire pénétrer dans les cellules qui en ont besoin .
2. Ensuite la glycémie baisse sous l’effet de l’insuline .
3. La glycémie revient à la normale .
Les indices glycémiques
Plutôt que de se baser sur la vitesse des sucres pour les étudier, il est beaucoup plus important de les classer en fonction de l’augmentation plus ou moins élevée de la glycémie qu’ils induisent. C’est le pic glycémique qui sera donc le plus intéressant et par conséquent son pouvoir hyperglycémiant. Plus l’indice glycémique sera haut plus l’hyperglycémie qu’engendre le glucide sera forte. Il est donc nécessaire de classer les glucides en fonction de leur pouvoir hyperglycémiant. (Voir tableau des indices glycémiques). L’indice glycémique est un paramètre primordial à prendre en compte afin d’expliquer non seulement l’origine de l’embonpoint, de l’obésité, des problèmes de fatigue (hypoglycémie) mais aussi des troubles du comportement alimentaire. Les glucides devraient être classés ainsi :
– Mauvais glucides : IG haut
– Bon glucides : IG bas
Glucide à IG haut :
Il s’agit de tous les glucides qui ont un IG supérieur à 50 (voir tableau)
Exemple : Sucre blanc , boissons aux fruits , soda , bonbon , friandise , pâte blanche , riz blanc , pain blanc , toutes les farines raffinées , pomme de terre , maïs etc. En gros l’alimentation conventionnelle de l’occidental moyen.
Glucide à IG bas :
Il s’agit de tous les glucides qui ont un IG inférieur à 50 (voir tableau)
Céréales brutes et non transformées ou raffinées (riz complets, lentilles, sarrasin …) les fruits (sauf la banane et certains fruits secs) les légumes verts (poireau, courgette, feuillus, haricots verts …)
Depuis que l’abondance de nourriture nous a gagnés et que nous vivons dans cette « abondance » au quotidien nous avons pris en effet de mauvaises habitudes, qui sont non seulement de manger trop mais surtout de manger mal (produits emballés et de mauvaise qualité). Il faut comprendre que c’est surtout le fait de mal manger (faible en nutriments essentiels, en vitamines et minéraux) qui va vous conduire à manger de plus en plus. Votre corps vous réclame qu’il a besoin de bonnes choses pour fonctionner et non pas de calories vides.
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